Voici l'article paru en page 4 du courrier de l'ouest du 22/02/2017.
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En quelques mois, l’horticulture angevine a vu faner plusieurs entreprises centenaires. Si certains producteurs y voient une fatalité, d’autres se retroussent les manches pour résister à la crise, comme Bellard-Crochet à Sainte-Gemmes-sur-Loire. Grâce à sa fusion avec Fleurs de l’Authion en 2015, le producteur de plantes fleuries a pu investir 2,6 millions d'euros dans un moteur de cogénération, qui chauffe ses serres à moindre coût. "C'est la seule façon de redevenir compétitif", assure Louis-Luc Bellard, l'un des associés.
A Soucelles, Hortensias France Production a misé sur l'innovation. Créée en 2010, sa variété brevetée Magical, dont les fleurs changent de couleur, représente désormais un quart de la production. "On a créé nous-mêmes la demande", analyse Kees Eveleens, qui co-dirige l'entreprise. Malgré la crise, le nombre de plants vendus a augmenté de 50% en cinq ans.
Pour Gino Boismorin, directeur du pôle de compétitivité Vegepolys, l'innovation, l'investissement et la collaboration seront les trois clés du rebond de la filière.
A lire dans Le Courrier de l'Ouest du mercredi 22 février.